Historique du journal Le Communicateur par sa fondatrice

À moyen terme, la paroisse de Hérouxville soulignerait les centièmes de l’arrivée du premier desservant permanent en 1897 dans une chapelle neuve, du premier presbytère, lot choisi par l’Évêque et bâti en 1899, du cimetière attenant à la prochaine église en 1899, de l’érection canonique en 1903, de l’érection paroissiale de Saint-Timothée en 1903, de l’érection civile en 1904 ainsi que de l’ouverture de notre église actuelle cette même année.

Ayant déjà débuté la recherche d’une publication historique et assemblé les éléments de base du premier volume d’histoire locale, il devenait indispensable d’avoir un lien rassembleur pour informer, sensibiliser, établir une collaboration et faire la promotion des événements bien sûr et que le bulletin soit permanent pour répondre aux besoins de notre communauté.

Très disponible depuis mon départ du marché du travail et le décès de mon compagnon de vie en 1992, je m’inscris à des cours d’informatique au Cégep de Shawinigan avec l’arrière pensée de m’impliquer à fond localement. La magie de l’ordinateur apprivoisée, j’étais prête à concevoir aussi de cette publication : proposer le plan d’affaires, créer le graphisme, la mise en page, suggérer un contenu et fixer les balises légales.

J’ai contacté le maire Marc Lefebvre à l’automne 1993 avec des croquis, des suggestions d’articles, une demande de subvention d’aide à l’emploi parrainé par la municipalité et la garantie de la municipalité de payer la part de l’employeur de la personne embauchée, le papier d’impression et de l’envoi postal pour dix numéros par année. Je promettais bénévolement de superviser l’entente cléricale, le travail de l’employé qui serait aussi à la disposition d’un futur comité provisoire d’une Société d’histoire. La Corporation de Développement accepte ce projet avec le plan d’affaires et l’embauche d’un travailleur sur un projet. Un comité de correction corrigerait les fautes oubliées superviserait aussi l’agencement sur une forme légale, l’interprétation des phrases autant que possible. Une information continue quoi à couleur locale et qui enrichirait notre degré d’appartenance.

Ma vision c’est que l’on respecte scrupuleusement l es lois de l’édition, que l’on soit fier de notre production graphique, du respect du français, du bénévolat, des autres ressources, enfin, d’un véhicule qui serait à la disposition des citoyens et des groupes de tout le territoire. L’information et la promotion de notre municipalité s’y retrouvent fréquemment. Notre secrétaire municipale servait aussi de lien dans cette nouvelle aventure.

Dès l’embauche de la perle rare, nous lancions en mars 1994, le Volume 1 NO I intitulé Bulletin de Hérouxville, édité en 12 pages, qui comprenait une invitation aux citoyens de nous proposer l’identification d’un nom. Le comité a retenu Le Communicateur, proposition de Roger Durocher. C’est un comité de bénévoles qui chaque mois corrige les textes proposés et il porte une attention spéciale à la compréhension des articles et du respect des individus et des corporations.

L’appel à tous et toutes pour diverses collaborations comme la fabrication d’une murale en 1997 a été spontanée. Cette œuvre a permis de riches découvertes d’artistes et d’artisans et d’ajout de bénévoles en d’autres circonstances. Au fil des ans, les échéanciers ont été très respectés par la collaboration des auteurs. Cependant le nombre de pages a varié restreignant le contenu et le graphisme et les photos. Des partenaires financiers par la publicité collaborent à court et long terme ce qui leur permet une visibilité locale voire mondiale.

Plusieurs conservent la série précieusement et quelle chance que Le Communicateur se retrouve fidèlement au complet très professionnellement sur notre site Web comme par magie, à notre portée avec continuité.

De gros cartables disponibles (pour consultations sur place), à la bibliothèque municipale contiennent tous les numéros publiés avec l’ISBN.

Solange Fernet Gervais, C.M., C.Q.